Sans financement pour couvrir les frais de fonctionnement, les projets de Terre des Sourires sont aujourd’hui en péril. Pourtant, les deux premiers kiosques d’eau, qui desservent plus de 5’000 personnes, ont été un véritable succès.
Vous connaissez peut-être déjà cette histoire. Elle commence il y a 20 ans, lors d’un voyage solitaire au Laos. Ce qui n’était qu’un constat douloureux s’est transformé en une mission de vie permettre aux communautés rurales d’accéder durablement à l’eau potable. C’est ainsi qu’est née à Genève
l’association Terre des Sourires. Avec mon équipe, nous avons depuis construit 31 puits, offrant à plus
de 30 000 personnes vivant dans les régions les plus reculées un accès vital à l’eau potable.
En 2022 ,nous avons franchi une nouvelle étape avec le lancement de deux kiosques d’eau communautaires basés
sur un modèle d’entrepreneuriat social. Le kiosque de Ban Nahom, entièrement autofinancé, est aujourd’hui autogéré par les employés du village formés par notre équipe locale, une avancée majeure. Cependant, le kiosque de Ban Huanambak,
ouvert en mai 2024, nécessite encore un suivi régulier pour garantir sa pérennité. Ce suivi, crucial pour le bon fonctionnement, n’est malheureusement plus assuré.
En octobre 2024, faute de fonds suffisants, je n’ai plus été en mesure de rémunérer nos deux employés locaux, Ly Chongheuly et Chue Lang, basés à Muang Xay. Malgré leurs efforts et leur dévouement, ils ont dû trouver d’autres moyens de subvenir à leurs besoins. Sans eux, les demandes des employés sur
le terrain restent sans réponse, et la maintenance des kiosques n’est plus garantie. Cette situation a conduit à la fermeture du kiosque de Ban Huanambak, laissé hors service en raison d’une pompe défaillante. Ironie du sort : nous avons les fonds nécessaires pour remplacer cette pompe, mais personne
pour assurer la réparation. Sans une équipe dédiée sur place, nos projets ne peuvent fonctionner.
Depuis plusieurs mois, je multiplie les démarches pour trouver des financements. Malheureusement, de nombreux refus surviennent car le Laos n’est pas éligible ou parce que les donateurs privilégient des projets concrets, comme la construction de nouvelles infrastructures, l’achat de matériel, etc. au détriment des frais de fonctionnement.
Dans ces moments de doute et de découragement, j’ai envisagé l’impensable : fermer Terre des Sourires. L’idée de priver des milliers de villageois de leur accès à l’eau potable était déchirante, mais sans moyens pour soutenir notre petite équipe locale, cette option semblait inévitable.
Pourtant, l’espoir a refait surface grâce à Sarah Joliat, nouvelle Ambassadrice de Terre des Sourires. Par le biais de son entreprise, les Pompes Funèbres du Léman (www.pfduleman.ch), un pourcentage des factures est désormais reversé à notre association pour financer les frais de fonctionnement. Ce soutien représente un premier pas encourageant, mais le chemin est encore long.
Pour que Terre des Sourires continue son action, nous avons besoin de 20’000 francs par an. Ce montant couvre l’ensemble des frais de fonctionnement essentiels : les salaires de notre équipe basée à Muang
Xay, indispensable pour accompagner et former les employés des kiosques, l’entretien d’un véhicule nécessaire aux déplacements sur le terrain, ainsi que les frais administratifs.
Aujourd’hui, je vous invite à croire en cette mission, à rejoindre cette aventure. Chaque don compte. Ensemble, nous pouvons écrire une nouvelle page de cette belle histoire. Votre soutien est une goutte d’eau qui, ajoutée à d’autres, forme un océan d’espoir et de vie 🙏❤️